APRES LA RECONSTRUCTION DE L’INSTITUT ITARA; LES ÉLOGES DE L’ABBÉ KABAZANE À AIMÉ BOJI
Que vois-je? L’Institut Itara de Nyangezi revêtir cette forme? Ce n’est pas du monde du rêve et du délire chez moi! Cher frère Boji, je me tape le plaisir de m’unir à ce peuple pour te serrer ma main et dire merci pour ta grandeur d’esprit, ta générosité légendaire et ton sens élevé d’humanité. Franchement , moi qui ai travaillé à Nyangezi quatre ans durant et qui ai fait le tour du coin à visiter les malades à domicile et qui ai vu cette école dans son état piteux, je manque les mots à adresser sincèrement à l’Instrument que Dieu vient d’utiliser pour redonner l’espérance de l’avenir aux enfants d’Itara.
Pour avoir connu ce frère Boji Aimé , pour avoir partagé des moments de consolation du peuple meurtri et malade chez nous avec cet homme, je sais qu’il est de nature calme et discret , inoffensif ou alors non violent . Mais voilà que ses œuvres en font un grand « violent » qui, comme un vent fort violent souffle de la vie aux siens à Itara. Il est ici une force tranquille ! Parmi les universaux , il y a le bien , le vrai et le beau.
Qui serait si aveugle et au coeur rouillé pour ne pas voir cette merveille et rendre grâce à Dieu qui s’associe des êtres fragiles pour manifester sa bonté aux hommes? Franchement , Boji notre frère , tu viens d’ecrire en lettres d’or ton AMOUR pour Itara ; tu viens de sceller une sorte d’alliance éternelle avec les enfants nés et à naître encore à Itara . Que les générations s’en souviennent et que ta mémoire y soit perpétuée puisque le bien ne pourrit jamais .
Que le Ciel te le rende au centuple et que la main du Très haut te conduise ! Je me garde de dire un mot sur l’ancienne image et l’ancienne structure de cette école que je connais bien; ce serait rappeller un souvenir vertigineux et humiliant. En effet, dit le Philosophe Nietzche, » Respecter l »autre , c’est lui éviter la honte et l’humiliation « .Tu viens de laver la honte , mieux tu viens d’ôter la honte et l’humiliation des tiens, tu es un » Mushamuka », » Mukula-Nshonyi ».
C’est faire justice que d’exalter la nouvelle face lumineuse que vient de coller à Itara notre frère Boji. Paix et bonheur , abondantes bénédictions aux femmes et aux hommes de bien. Cher frère Boji, à toi nul merci ne suffit, tout reste dette!
Abbé Kabazane.
