Et si le pape François démissionnait avant sa visite en RDC?

De plus en plus des rumeurs circulent ces derniers jours sur une probable démission du souverain pontife, attendu pourtant début juillet en République démocratique du Congo.

« Il nous a certifié qu’il vient. A moins qu’il y ait des éléments nouveaux. Naturellement, nous tenons compte de sa santé actuelle dans ces préparatifs. Avec le gouvernement, on essaie de prendre des mesures pour ne pas ajouter à sa fatigue. C’est comme ça que le programme actuel est encore provisoire », avait déclaré il y a deux semaines le cardinal Fridolin Ambongo dans un Space sur Twitter.

Même confirmation a été donnée la semaine dernière par le Nonce apostolique, Mgr Ettore Balestrero, lors du lancement de la campagne pour l’accueil du souverain pontife à l’aérodrome de Ndolo, lieu prévu pour la messe papale :  » malgré son problème de Genou, le pape François tient à être là ».

Alors qu’à Kinshasa et Goma où il est également attendu, les travaux s’accélèrent sur les sites retenus, chaque jour qui passe, son état de santé soulève des questions.

Le média brittanique The Guardian affirme que ces dernières semaines, plusieurs signes laissent à penser que le souverain pontife pourrait démissionner.

Premier signe : son problème au genou qui serait lié à une rupture de ligament qui l’empêche de se tenir sans sa canne. Le mois dernier, il était apparu sur un fauteuil roulant.

Cet incofort l’a d’ailleurs poussé à reporter sa visite prévue au Liban, à la mi-juin. A cela s’ajoute des douleurs à la hanche malgré une délicate opération au côlon subie en juillet 2021.

Deuxième signe : le successeur de Benoît XVI a convoqué anticipativement (3 mois d’avance) pour le 27 août prochain, un consistoire pour nommer de nouveaux cardinaux, dont certains seront éligibles pour élire son successeur lors du prochain conclave.

Troisième signe : juste après le conclave, le souverain pontife se rendra donc au festival Perdonanza Celestiniana à l’Aquila, une ville des Abruzzes où se trouve le tombeau de Célestin V, un pape ermite qui a démissionné en 1294, cinq mois après son entrée en fonction. Le pape Benoît XVI avait en 2009 entrepris la même démarche quatre an avant sa démission.

Certes, il est peu probable que le souverain pontife démissionne dans un ou deux mois, mais il y a lieu de redouter une annulation ou un report de sa visite en RDC, si son état de santé ne s’améliore pas.

La rédaction

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